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Coaching littéraire

Coaching littéraire

Selon Florence Servan-Schreiber dont je propose un résumé d’une interview (source : podcast
« Métamorphose » disponible ici), le fait d’écrire entraîne un processus de synthétisation, de formulation, de concentration et de brassage d'idées qui épure, donne du sens et simplifie ce que nous ressentons.

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Tenir un journal répond à un besoin d’expression et d’exutoire : s’explorer, laisser une trace, se souvenir, se défouler, purger… On pose des réflexions sur le papier, on imbrique histoires, personnages et situations, on consigne le pire et le meilleur.

Des piles de livres
Que voulez-vous écrire ?

Il serait plus juste de parler de coaching d’écriture, la littérature n’étant qu’un des trois aspects du pourquoi de l’écriture.

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À quoi sert d’écrire ?

  • En pratique : à répondre, demander, passer un message

  • En développement personnel : à se faire plaisir, se concentrer et rester focus

  • En créativité : à créer de la littérature, de la poétique, des scénarios…

L’écriture qui fait du bien

Pourquoi écrire sinon pour se libérer, donner libre cours aux mots, aux idées, aux images qui peuplent notre imaginaire et encombrent nos synapses ?

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Écrire par plaisir et amour des mots,

écrire par amour, tout court !

 

Ou alors par devoir, parce que c’est nécessaire, aussi important qu’indispensable… Magie de l’écriture quand elle nous donne l’illusion d’être intemporels ; maitrise des phrases qui déroulent les pensées, des réflexions sur le papier… Un bref éclat, une étincelle ; tout disparait. Alors pourquoi ?

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Témoigner, s’apaiser, explorer, exprimer, se révéler, sortir le plus profond de notre être, ce qui nous touche, ce qui nous consume et que l’on garde parce qu’on s’est enfermé dans l’image que l’on veut donner, avatar de la réalité ?

Écrire, au final, fait du bien…

jeune garçon lit un livre
L’écriture est un outil

Conscientisation de désirs et de talents, régulation des émotions et du stress, renforcement sur les faits et la personne… 

L’écriture peut être à la fois un outil dans un parcours de coaching et une fin en soi.


Vous voulez écrire une lettre, un article, un dossier, un livre, une chanson… Attention, il ne s’agit pas de retours de lecture de manuscrit, ni aucune forme de facilitation de démarche auprès d’un éditeur en vue d’une publication. Vous trouverez ce genre de service gratuitement sur internet.
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Je propose un accompagnement de type coaching, c’est-à-dire via un questionnement sur votre objectif et la mise en place d'outils spécifiques pour l'atteindre ; comme dans tout coaching digne de ce nom, c’est en vous appuyant sur vos ressources et en levant vos blocages que vous deviendrez autonome.
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Par ailleurs la création romanesque est libre et subjective, il ne m’appartient pas de donner des conseils ; sauf peut-être de lecture, quand nous pouvons apprendre de ce qui existe.

C’est un accompagnement de soi à soi et une forme de libération, avec des vertus méditatives et apaisantes.

Nous ne pouvons pas tout raconter à ceux qui nous entourent : nos pensées horribles, nos contradictions, nos répétitions…

Quand l’écriture est intime, on s’écrit tel que l’on est, et en entier.

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Toujours selon Florence, chantre de la psychologie positive, quand on s’élève à un certain niveau et même un peu au-dessus (et que ça se passe bien, parce que c’est quand même difficile) on perd un peu la notion de « moi », du temps et du bavardage mental ;

on est complètement à ce qu’on fait. Cet effort engendre donc des instants de plaisir, de joie, de bonheur.

Pour moi la sensibilité et la créativité sont des façons d’être et de se placer dans le monde. Le coaching d’écriture est un des moyens d’accepter de pouvoir tout faire, s’affranchir de règles, laisser libre court aux idées et redonner ce que l’on « reçoit » (voir ici un article sur la créativité). Plus tard, en relisant un journal ou des écrits, on se voit évoluer selon nos indicateurs personnels chers au coaching individuel.

L’écriture en groupe

Avant l’écriture de mes deux romans j’ai participé à plusieurs ateliers d’écriture à Paris et en Guadeloupe, notamment celui d’Hédi Kaddour (Gallimard) au Festival Écritures des Amériques Insulaires.

En atelier on est porté par un groupe et le fait d’être « redevable » à des pairs suffit à se mettre en action et à se dépasser. On travaille l’écriture intuitive, créative, scénaristique, stylistique et le pitch.

Comme en coaching, pour écrire on pose un cadre (on est plus créatif sous contrainte) et on lève des blocages : oublier ce qu’on a appris, déconstruire des croyances limitantes sur soi ou sur l’écriture (page blanche, perfectionnisme, technique, talent, jugement, école, procrastination… il y en a tant !)

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Vous souhaitez organiser un atelier au sein de votre groupe ou association : contactez-moi ici.

Mentorat artistique

mentorat artistique

Le mentoring ou mentorat artistique n’existe pas, je l’ai inventé. D’où ça me vient ?

J’ai découvert le mot « mentat » enfant, en jouant à Dune ; un jeu vidéo inspiré du roman éponyme de Franck Herbert. Je suppose qu’en raison de la proximité des deux mots, il m’est resté une vague idée de la figure du « mentor ».

En effet, Paul Atréides (le héros aidé par les Fremen sur Arrakis) conversait stratégie et anticipation avec son mentat, une sorte de surhumain plein de prescience qui pouvait dire que « Les humains vivent mieux lorsque chacun d’eux sait où il se situe dans le schéma des choses ». Ça c’était pour la petite histoire...

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Le mentorat intervient quand un artiste (spectacle, musique) me sollicite sur ses œuvres ou au sujet d’un projet sans rien connaitre du secteur d’activité concerné (intermittence, droit d’auteur, contrats, etc...)

Je questionne, toujours dans l’esprit d’accompagnement coaching – c’est-à-dire en direction d’un objectif et via des outils spécifiques visant l’autonomie. Mais vu que nombre d’artistes manquent d’accompagnement de fond et que la culture est un droit, j’estime qu’il y a ici la nécessité d’informer.

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J’en suis venue à me poser la question de la transmission et donc du mentoring dans le cadre du management ou du développement de carrière d’artistes ; un accompagnement qui concernerait non leur art mais son exploitation.

Or, la problématique du mentor est assez proche de celle du coach (selon Linkup) :

À l’instar du coach, le mentor est un partenaire transitionnel. Le mentorat est une relation interpersonnelle de soutien, d’échanges et d’apprentissage, dans laquelle une personne d’expérience investit sa “sagesse” acquise et son expertise afin de favoriser le développement d’une autre personne qui a des compétences à acquérir et des objectifs professionnels à atteindre.

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Il consiste à faciliter l’adaptation de l’individu, à favoriser sa croissance, à lui permettre de mieux appréhender les besoins organisationnels que constituent la culture, les valeurs, les mythes fondateurs, les cycles, la vision stratégique de la société.

En savoir plus sur le mentorat ici

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Le coaching associé au mentorat peut donc amener la personne à répondre aux questions suivantes :

A Woman Writing by the Window

Quelle est

mon identité artistique ?

Médiation culturelle

mediation culturelle

La médiation permet la réalisation d’un projet via l’intervention d’un tiers impartial pour faciliter sa compréhension, mais aussi de résoudre une situation conflictuelle, ou de rétablir/établir une relation, comme en coaching de médiation.

Le médiateur se conforme à un référentiel de compétences. La médiation culturelle consiste à mettre en rapport une œuvre et ses publics, aussi bien en quantité qu’en qualité. Selon où l’on se place, cela peut participer au développement de carrière d’artiste.

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La médiation culturelle favorise un dialogue entre :

  • La nature et la portée de ce qui est donné à découvrir, connaître, comprendre, éprouver, sentir, etc...

  • Le ressenti, le vécu, l’expérience, les représentations, les systèmes de références culturelles, l’imaginaire
    et la culture des personnes,

  • Les actions pour lesquelles la structure culturelle est mandatée, légitimée et règlementée.
     

Trouver des repères, des référents, des valeurs, appréhender des situations complexes…

La médiation est « ce qui est entre » ou « ce qui relie », c’est-à-dire transversale et multidimensionnelle, sociale et culturelle.

Charte déontologique de la médiation culturelle

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Un peu d’histoire

« La culture, dans son sens le plus large, est considérée comme l'ensemble des traits distinctifs, spirituels et matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société ou un groupe social. Elle englobe, outre les arts et les lettres, les modes de vie, les droits fondamentaux de l'être humain, les systèmes de valeurs, les traditions et les croyances. »

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Déclaration de Mexico sur les politiques culturelles. Conférence mondiale sur les politiques culturelles, Mexico City, 26 juillet - 6 août 1982. Lire la déclaration de l’Unesco sur les droits culturels (2001) ici.

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L’art est un croisement entre la technique et la poésie :

une façon différente de regarder les choses, de rendre visible l’invisible

et cela demande des efforts, des prérequis, du don de soi.

L’artiste est celui qui fait des disciplines artistiques ou celui qui invente

de nouvelles formes d’expression, de création et de diffusion,

quelle que soit la forme ; il a une dynamique qui bouscule, il perturbe.

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La médiation est née des politiques culturelles et de l’éducation

populaire pour créer une relation entre un objet culturel et son récepteur,

en présentiel ou en différé : y a-t-il des problématiques culturelles

ou des problèmes que la culture peut régler ? Quels sont les éléments

de base dont le spectateur a besoin pour être à l’aise ?

Quels sont les blocages ? Il faut préparer les gens, qu’ils se familiarisent

avec le sujet. À travers la médiation on change le regard.

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En Guadeloupe, mes principales actions de médiation ont répondu

à une volonté de faire se rencontrer et dialoguer des gens qui ne se

fréquentent pas, comme lors de l’exposition « Violence » de l’association Birmingh’Art, ou les concerts Electro-Ka de l’association Guadeloupe Electronik Groove. Comme en coaching, en médiation on a un objectif (montré ou caché) et on a besoin de quelqu’un pour l’accomplir. Comme le coaching, la bonne médiation doit disparaître au bout d’un temps.

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À qui je m’adresse ?

Vous êtes une structure ou une personne ayant une mission de rencontre entre des œuvres et des publics.

Le questionnement portera sur le besoin d’analyser votre pratique et d’y apporter un regard critique et actif (programmation, communication, activités et animations, accueil, dispositifs d’interprétation, évaluation, réseaux).

Si vous êtes artiste, vous pouvez vous référer au sous-menu "mentorat artistique".

 

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Médiation artistique et art-thérapies

J’en profite pour lever une ambigüité car il arrive que médiations culturelles et artistiques soient confondues. La médiation est un lieu de parole et d’échanges via une relation tripartite (le sujet, le médiateur et ici l’objet créé). La médiation artistique se pratique plutôt en groupe et en institution ; on considère l’art non comme une fin en soi mais comme un outil social ou thérapeutique.

Dans le cadre des art-thérapies, l’art aide au développement des capacités sensorielles, cognitives, comportementales et de communication des personnes. Il peut mobiliser des savoirs oubliés. Les émotions, la sensibilité, la créativité sont travaillées au travers d’une pratique artistique (danse, peinture, musique, théâtre etc...)

Je n’interviens pas en médiation artistique. Si vous voulez utiliser l’écriture comme objet de médiation qui vous relie à votre imaginaire et ainsi transposer vos idées et désirs, rendez-vous au sous-menu "coaching littéraire".

Graffiti

En savoir plus

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  • Sur la médiation culturelle :

« La médiation culturelle, enjeux professionnels et politiques » de Bernadette Dufrêne, Michèle Gellereau dans Hermès, La Revue 2004/1 (n° 38), pages 199 à 206. Disponible ici

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  • Sur la médiation artistique :

« Art-thérapie, médiations artistiques : quelles différences pour quels enjeux ? » Entretien entre Jean-Marc Lesain-Delabarre, Martine Colignon dans La nouvelle revue de l'adaptation et de la scolarisation 2015/4 (N° 72), pages 295 à 315. Disponible ici

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