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Dans quels cas se faire accompagner ?Tout commence par une volonté de changement. Vous tournez en rond, vous voulez progresser, faire un bilan personnel, présenter un projet, passer à l’action, vous butez sur un obstacle, vous avez des décisions à prendre, vous êtes en conflit avec quelqu’un, votre projet n’avance pas, vous voulez vous sentir mieux, changer de poste ou changer de vie, comprendre vos émotions, vous épanouir etc... De manière générale, vous avez besoin de vous faire accompagner quand vous ne parvenez pas à régler une problématique seul, ou que vous n’obtenez pas les résultats attendus (différence entre les intentions perçues et réelles). Le coaching aide à prendre conscience de votre identité, vos valeurs, vos ressources, vos potentiels. Le mentor est quant à lui un référent pour le développement des connaissances.
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Comment choisir son coach ?Le professionnalisme, la formation, la certification, l'accréditation, la fédération, la confiance, les ressentis, les témoignages, la relation… à vous de voir ce qui est important pour vous selon vos critères. La formation et la certification homologuées par l’État sont une garantie de sérieux, mais ce n'est pas tout. Il y a aussi la connexion avec la personne lors du premier rendez-vous, l'écoute, la méthode. Le coach peut se spécialiser, par exemple dans le coaching scolaire ou le bilan de compétences. Pour ma part je suis coach "généraliste" de conduite du changement.
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Comment se finance un coaching ?Les particuliers payent eux-mêmes leur parcours au même titre qu’une thérapie brève. On ne peut pas utiliser son CPF pour financer un coaching personnel. Si le coach est formateur, les professionnels peuvent se rapprocher de leur OPCO pour la prise en charge de la prestation. Dans ce cas, le coaching doit être considéré comme une action de formation, avec comme objectif de permettre au salarié de développer des compétences spécifiques. Sinon, cela passera dans les dépenses de l’entreprise.
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Un coach doit-il être un spécialiste en tout domaines ?Tout le monde peut solliciter un coach, qui doit être spécialiste en son domaine : le coaching (sauf s’il propose du conseil en plus). Le coach travaille sur les sciences humaines et sociales, quels que soient les secteurs d’activité des humains en question. Le coaching intervient donc dans tous les secteurs. Certaines personnes sont rassurées par un coach qui a la connaissance ou l’expérience du milieu où elles travaillent. D’autres préfèreront l’inverse, en vertu du principe d’extériorité cognitive et politique. Dans la pratique, un coach "ne sait rien" (on dit qu’il adopte une position basse) : il questionne les personnes coachées avec un œil extérieur afin de leur permettre de faire des choix autonomes pour atteindre leur objectif.
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Quelle est la posture et l’éthique du coach ?Un coach est en posture d’écoute active, de non jugement et d’empathie, mais surtout de professionnel de l’accompagnement en pleine maîtrise de son art. À cet égard, le coach a une éthique (une façon d’être et de faire, par exemple en acceptant le coaching solidaire) et le coaching est encadré par un code déontologique (par exemple le respect de la confidentialité). Ce passionnant sujet est aussi celui de plusieurs articles de recherche. En voici un, issu de la revue européenne de coaching : « De par sa posture singulière, parfois à mi-chemin entre le conseil et la formation classique, le ou la coach doit se mobiliser de manière holistique lorsqu’il ou elle accompagne ses clients (…) Le ou la coach ressent, pense, agit, de la manière qui lui semble la mieux adaptée, et ce malgré sa formation et son expérience : il s’agit donc d’un processus résolument intersubjectif. (…) Les croyances et les valeurs du coach ne doivent pas influencer le client. (…) Il y a un paradoxe en cas de dissociation marquée entre ce que je suis prêt à accepter en tant que personne et ce que la mission me demande en tant que coach. (…) Le ou la coach décide d’accepter ou non d’accompagner ses clients suivant ce qu’il ou elle considère comme acceptable pour lui ou elle. » Florent Poulet (2019), « La notion d’éthique dans le coaching professionnel », dans Revue européenne de coaching, n°8, 09/2019, Département Recherche & Développement Linkup Coaching, disponible ici. Comme explicité dans cet article, c’est l’éthique du coach qui va départager le bénéficiaire ou le prescripteur du coaching en cas de divergence dans une relation tripartite. Un bon professionnel est un coach qui travaille à la croisée de son éthique personnelle et professionnelle, laquelle inclut la déontologie du coaching. C’est ainsi qu’il peut, en vertu des permissions et protections accordées, ne pas accepter certaines missions qui ne seraient pas en accord avec ses valeurs ; par exemple sur une valeur d’altruisme, refuser d’aider une organisation à la restriction de son personnel.
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Le cerveau droit est-il celui que l’on croit ?Comme j’ai choisi un logo qui représente l’image du cerveau droit et de la pensée analogique, intuitive et globale, je tenais dans cette foire aux questions à mettre en exergue une croyance sur cet hémisphère et son rapport à la créativité. À cette fin, je ne peux que vous conseiller la lecture de cet article qui traite des neuromythes : Aurélien Chapelain (2018), "Neurosciences, au cœur des neuromythes", dans Revue européenne de coaching, n°6, 05/2018, Département Recherche & Développement Linkup Coaching, disponible ici. Tourné vers l’environnement et l’intérêt collectif, plus à l’aise dans l’éprouvé sensoriel que dans le verbal, l’hémisphère droit de notre cerveau est impliqué dans la perception et la détection des implicites; il est plus apte à sonder intuitivement l’univers qui l’entoure. C’est lui qui ouvre la porte à la nouveauté, la flexibilité mentale, la surprise et l’adaptation. Mais cette latéralisation reste attachée… au cerveau, elle ne détermine pas le profil d’une personne. En effet, les deux hémisphères fonctionnent ensemble dans toutes les tâches cognitives. D’après l’imagerie cérébrale, l’imagination semble naître dans l’hémisphère droit de manière inconsciente, puis prendre son sens (au sens d’interprétation) dans la boucle du langage de l’hémisphère gauche. Pour créer, un cerveau humain fait des allers retours entre la conscience sélective et diffuse.
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Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) et coaching : de quoi parle-t-on ?Le coaching est une discipline transversale des sciences humaines, ce qui lui confère un large champ de travail concernant les problématiques rencontrées par nos contemporains, parmi lesquelles la RSE. Selon la Commission européenne, « une entreprise est considérée comme socialement responsable lorsqu’elle se donne, dans le cadre de ses activités quotidiennes, des objectifs sociaux et environnementaux plus ambitieux que ceux prévus par la loi. » Publiées depuis novembre 2010, les lignes directrices de l’ISO 26000 définissent la responsabilité sociétale comme « la responsabilité d’une organisation vis-à-vis des impacts de ses décisions et activités sur la société et l’environnement, se traduisant par un comportement éthique et transparent qui contribue au développement durable, y compris à la santé et au bien-être de la société ». La RSE est une réponse aux interrogations de l’entreprise sur les impacts de son activité tant en interne qu’en externe. Elle amène l’entreprise à inventer ou réinventer de nouvelles pratiques plus conformes à la réalité de son environnement et acceptés par les parties prenantes (les salariés, les clients, les associés). Comme en coaching, s’engager dans la RSE c’est accepter l’idée de se remettre en question pour permettre le développement humain via une écoute réelle et indéfectible. Le coach intervient dans la phase de conduite du changement nécessaire à cet objectif.
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Qu’est-ce qu’un coaching stratégique vers la sociocratie ?Pour répondre à cette question qui concerne les entreprises de demain, je vous enjoins à lire l’article ci-dessous dont je reporte quelques extraits : « Face aux injonctions paradoxales d’un coaching stratégique, l’intervention du coach pourrait se concentrer principalement sur quatre axes : le développement personnel des individus (pouvoir d’agir), le coaching de transition, la qualité des relations interpersonnelles (en particulier les émotions dans l’entreprise) et enfin le coaching du dirigeant. (…) Cela passe par la clarification de la vision personnelle, le développement de l’autonomie, la neutralisation des croyances limitantes (croyances d’incapacité, d’impuissance, etc.), la gestion des conflits ; bref le développement personnel de tous. (…) Pour contrecarrer les logiques de territoire, le coaching va s’attacher à distiller un climat de bienveillance entre les personnes, développer le sens de l’attention portée aux autres, via un travail sur l’empathie et l’intelligence émotionnelle de tous. (…) Les bénéfices d’un tel processus de libération de la parole sont multiples : l’exemplarité du dirigeant est un puissant signal. (…) Loin d’être contradictoires, performance économique, performance sociale et sociétale peuvent se conjuguer ensemble et que cette triade est même la condition d’une performance durable. (…) Le choix du mode sociocratique ne relève que de la volonté personnelle des dirigeants d’entreprises. » Séverine de Santis (2018), « Coaching et développement de l’intelligence collective des organisations », dans Revue européenne de coaching, n°7, 06/2018, Département Recherche & Développement Linkup Coaching, disponible ici.
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